- Poids : 500 g
- Fabrication : mardi
Ingrédients
Farine blé T65, farine de sarrazin semi-complète (20%), eau, sel de Guérande, levure, levain.
Bienfaits
L’intérêt nutritionnel de ce pain réside dans son apport en farine de sarrasin semi-complète.
En effet, le sarrasin est une pseudo-céréale à la qualité nutritionnelle exceptionnelle.
• Il se démarque tout d’abord par sa grande teneur en protéines de très bonne qualité, puisqu’il est un des rares aliments végétaux à contenir tous les acides-aminés essentiels à la bonne assimilation de ses protéines.
• Sa richesse en glucides complexes à faible index glycémique et sa grande teneur en fibres (solubles et insolubles) le rendent très rassasiant et intéressant dans le cadre d’un régime minceur.
• Ses protéines à faible digestibilité, associée à sa richesse en rutine (antioxydant) et en fibres solubles et insolubles confèrent également au sarrasin son action hypocholestérolémiante.
• Côté micronutriments, le sarrasin est très bien pourvu en minéraux - particulièrement en magnésium, en cuivre, en fer et en manganèse - ainsi qu’en vitamines du groupe B. Mais, la particularité du sarrasin réside dans son excellente teneur en antioxydants (acides phénoliques et flavonoïdes essentiellement). Sa capacité antioxydante est largement supérieure à celle du blé, de l’avoine, de l’orge et du seigle.
Communément appelé « blé noir », le sarrasin n’est ni de la famille du blé, ni une céréale, mais une plante à fleur. De couleur grisâtre, la farine de sarrasin apporte une jolie couleur brune et un goût amer et subtil de noisette.
Histoire
Originaire de l’Asie du Nord-Est (Chine et Mongolie), sa culture s’est étendue à la Corée et au Japon il y a environ 3000 ans, pour n’être introduite en Europe qu’au Moyen-Age.
Le terme « sarrasin » date du début du XIe siècle et vient de l’arabe charqîyîn qui signifie « Orientaux », car les Européens l’avaient alors empruntée au monde musulman.
En France, il deviendra une plante emblématique de plusieurs régions telles que l’Auvergne, les Pyrénées, le Limousin, mais surtout la Bretagne car, entre le XVII et le XIXe siècle, c’est la principale culture vivrière de la population bretonne ainsi que la base de son alimentation.
Chaque région du monde le consomme à sa façon : sous forme de galettes dans les pays occidentaux, décortiqué et rôti (kacha)en Europe de l’Est ou encore dégusté sous forme de nouilles en Chine, en Corée ou au Japon…
Si le sarrasin a été délaissé au XIXème siècle – largement remplacé par le blé, l’orge et le maïs, on redécouvre aujourd’hui son excellente composition nutritionnelle (richesse en fibres, en vitamines et minéraux et en protéines complètes ou encore de son index glycémique bas…) et le fait qu’il soit sans gluten.
Enfin, la culture du sarrasin a pour avantage d’afficher de bons rendements, d’être relativement rapide à produire mais aussi de ne pas nécessiter d’engrais chimiques. C’est une culture dite “propre”, dans la mesure où la plante de sarrasin est auto-répulsive : elle ne nécessite aucun engrais ou pesticide pour se développer. Elle a donc un impact environnemental moindre…